Musique de chambre: Octueur à cordes puissance trois
L’octuor à cordes est à la croisée de deux mondes : il allie la sonorité riche et puissante d’un orchestre à cordes à la virtuosité soliste et la clarté d’un orchestre de chambre. Romantique dans l’âme, Max Bruch a composé son Octuor à cordes en si bémol majeur à la fin de sa vie, dans un dernier élan romantique. Quelques années plus tard, Dimitri Chostakovitch fera le pari de la modernité dans son Prélude et Scherzo, opus 11. L’Octuor à cordes en ré majeur de Reinhold Glière se situe entre les deux. Son tempérament fougueux est indéniablement russe ; sa touche lyrique est un clin d’œil au romantisme allemand. Trois grandes œuvres de musique de chambre du début du XXe siècle, à consommer sans modération.
Programme
Glière Octuor à cordes en ré majeur, opus 5
Sjostakovitsj Prelude et scherzo, opus 11
Bruch Octuor à cordes en si bémoll majeur, op. posth.