Schumann avec Herreweghe et Altstaedt

À l’origine, la Troisième symphonie de Beethoven devait s’intituler « Symphonie Bonaparte ». Mais quand Napoléon s’autoproclame empereur des Français, la déception du compositeur est si grande qu’il biffe d’un trait rageur son nom de la page titulaire, jusqu’à faire un trou dans le papier. L’œuvre devient rapidement célèbre avec son nouveau sous-titre Héroïque. Outre les symphonies, Beethoven a également beaucoup composé pour la scène. Dans son ouverture de Coriolanus, sa musique possède une incroyable intensité dramatique, même sans paroles. Le grand violoncelliste Nicolas Altstaedt considère le beau Concerto pour violoncelle comme l’une des pièces maîtresses de Schumann. L’œuvre du compositeur romantique allemand sera portée vers de nouveaux sommets grâce à la capacité d’analyse du chef d’orchestre honoraire Herreweghe, la référence pour les interprétations des deux compositeurs.